de nombreuses périodes de 2 X 50min. réparties de fin janvier 2013 à fin juin 2013<br><div class="rtejustify"><strong>Présentation du projet aux élèves</strong><br />
Recueillir l’adhésion des élèves au projet n’a pas posé de grandes difficultés. Un simple présentation du projet et des films déjà réalisés par l’asbl Loupiote a permis à l’enseignant d’obtenir un vote à la quasi-unanimité. Cette adhésion a sans doute été favorisée par le fait que le courant passait bien entre l’enseignant et ce groupe-classe. L’idée de recevoir un DVD où ils pourraient se voir dans leur propre réalisation a aussi été un atout.<br />
<strong>Séquence n°1</strong><br />
L’idée de pouvoir discuter d’un film avec son réalisateur a enchanté les élèves. Les questions et observations ont fusé. A tel point qu’on peut conclure que de telles rencontres pourraient constituer à elles seules des démarches d’éducation aux médias porteuses.<br />
<strong>Séquence n°2</strong><br />
Les élèves ont pu laisser libre cours à leur imagination et constater par eux-mêmes à quel point la bande son d’un film influence la perception qu’on en a. La séance de questions-réponses qui s’en est suivi avec l’ingénieur son a suscité chez eux le plus grand intérêt.<br />
<strong>Séquence n°3</strong><br />
Un petit peu gênés au départ d’être vus par leurs camarades, les élèves, l’enregistreur à la main, se sont vite désinhibés suite aux suggestions des encadrants. Il est à noter que pour cette partie il faut prévoir un encadrement suffisant (en plus de l’équipe de Loupiote) et donc convaincre des collègues de nous accompagner. Pour le montage, il faut disposer d’un local informatique suffisamment bien équipé (qualitativement et quantitativement). La séquence 2 avait déjà permis de donner des idées et d’acquérir certaines connaissances&nbsp;qui ont été mises en pratique lors de cette séance.<br />
<strong>Séquence n°4</strong><br />
Après quelques exercices d’échauffement (la «&nbsp;claque&nbsp;», la «&nbsp;machine&nbsp;»,…), et grâce à la bonne humeur de l’équipe de Loupiote, les craintes de chacun se sont vite dissipées et une véritable cohésion s’est créée au sein du groupe. Dans un premier temps, l’enseignant a proposé des thèmes, soit issus du programme de cours, soit chers aux élèves. Ensuite, les émotions suscitées par les bandes son des élèves ont servi de thèmes. Enfin, le mélange de tout cela ainsi que le constat filmé de ce qui fonctionnait le mieux en improvisation a permis de dégager une trame, prémisse du scénario final qui fut adopté par consensus.<br />
<strong>Tournage</strong><br />
Les élèves ont été mis en situation de tournage professionnel («&nbsp;silence plateau&nbsp;»,timing, problématique des lumières,…) et ont adoré cela. La disposition des lieux et la cohérence avec le scénario ont permis que le tournage ait lieu essentiellement dans l’enceinte et autour de l’école. Ainsi, pendant que se tournaient une à deux scènes (en même temps), les élèves inoccupés étaient soit mis à contribution pour la régie ou l’assistance technique, soit pouvaient aller se détendre dans un autre local sous la surveillance d’une collègue.<br />
<strong>Projection</strong><br />
Une première projection en «&nbsp;petit comité&nbsp;», avec la classe et quelques collègues, a déjà eu lieu afin de recueillir les impressions des élèves et recueillir leur accord pour une projection au reste de l’école.</div>
<br><div class="rtejustify">Une projection au sein de l’école sera organisée par la classe à la rentrée afin de présenter le projet au reste de l’école.<br />
Le court-métrage pourra être utilisé par l’ASBL Loupiote dans le cadre de ses animations futures.<br />
Le logiciel son installé par l’asbl Loupiote (Audacity)pourra permettre à d’autres classes de découvrir le montage son les années suivantes.<br />
Concernant les compétences du cours développées lors de ce projet, elles seront mises à profit lors du dernier cycle du cours de morale non-confessionnelle notamment au cours de la cinquième année où ils devront apprendre à problématiser la question des différents rapports au monde sous l'angle de la communication (appréhension de soi et de l'autre comme "fin") et de l'instrumentation (appréhension de soi et de l'autre comme "moyen") :</div>

<ul>
<li class="rtejustify">au monde naturel</li>
<li class="rtejustify">au monde des personnes et au monde social</li>
<li class="rtejustify">au monde subjectif</li>
</ul>

<div class="rtejustify">Par ailleurs, des compétences propres au cours de français ont également été mises en oeuvre :</div>

<ul>
<li class="rtejustify">Orienter sa parole et son écoute en fonction de la situation de communication</li>
<li class="rtejustify">Participer à différentes situations de communication</li>
<li class="rtejustify">Élaborer des significations</li>
<li class="rtejustify">Utiliser des moyens non-verbaux au départ de son profil linguistique et corporel</li>
<li class="rtejustify">Construire une relation inter-personnelle efficace et harmonieuse</li>
<li class="rtejustify">Utiliser à l’oral des techniques de la conviction</li>
<li class="rtejustify">Réfléchir à sa propre manière de parler, d’écouter.</li>
</ul>

<div class="rtejustify">⇒ Ainsi l’enseignant de cette discipline pourra donc mettre à profit ces acquis.<br />
⇒ Enfin, la réalisation des élèves pourra être utilisée par le professeur de morale dans d’autres classes comme support de réflexion.<br />
&nbsp;</div>