« Mon quartier te tend l'oreille » - Une aventure sonore de haute proximité
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Présentation
L’activité
Production sonore ;
Reconnaissance des médias sonores et de leurs spécificités ;
Prise de conscience de l'influence des médias ;
Acquisition du langage propre aux médias (par la pratique essentiellement) ;
Compréhension du processus de création médiatique ;
Maîtrise du processus de construction d'un sujet d'investigation.
In fine, les enfants auront pris goût à l'investissement profond dans un projet, ils auront développé des compétences socioculturelles en allant à la rencontre des acteurs de l'école et de leur quartier et auront développé leur aptitude aux questionnements divers en vue d'une amélioration constante de leur environnement, entre autres, médiatique.
10 jours<br>1. L'environnement sonore proche - sensibilisation Les jeunes découvrent les spécificités de l'univers sonore sur base de jeux sensoriels (kim sonore, colin maill'arbre,...). Ils découvrent le matériel de prise de sons en s’amusant, par des jeux simples au sein de l'école (mini-interviews, enregistrements mystère, réalisation d'un kim sonore de la classe/de l'école,...) La classe écoute ensuite des exemples de reportages sonores en répondant à une série de questions qui alimentent le débat sur les caractéristiques propres au monde des sons. Enfin, le groupe réfléchit aux sujets de leur futur reportage avec les contraintes définies par l'institutrice et l'animateur : deux lieux -l'école et le quartier- et une structure -alternance d'interviews, voix-off et sons d'ambiance-. (3h) Entre les animations 1 et 2, la classe précise le sujet et part en repérage des endroits 'sonores' intéressants et des personnes à interviewer.<br />
2. L'environnement sonore élargi – bases pratiques Préparation en classe de la première découverte de leur environnement sonore proche : quels sons peut-on déjà aller chercher ? La classe part à la découverte de son environnement -école,quartier- sous l’angle sonore. Prises de sons, analyse, petits jeux, confrontations, débats, montage, distorsions mais aussi premières interviews et sons intéressants pour le futur reportage. Les enfants comprennent que le son est un élément omniprésent dans leur quotidien et qu’ils peuvent avoir une emprise dessus. Ils acquièrent les bases de la prise de sons. Le groupe revient en classe, chacun partage son expérience et, avec l'aide de l'animateur, liste les 'règles' propres au reportage sonore/radio. A l'issue de cette animation, le groupe a les bases théoriques et pratiques pour commencer le travail de reportage. (3h)<br />
3. Le projet sonore – qui, quoi, où, quand, comment Le groupe écoute les résultats bruts des prises de sons de la séance passée et décortique les différentes parties (voix, musiques, sons d'ambiance, interviews, effets sonores) et précise le contenu de leur futur reportage: les sous-sujets, les personnes à interviewer, les endroits à visiter, les questions à poser, les textes à écrire,… Bref, les enfants définissent le plan de tournage. La deuxième partie est consacrée aux premières prises de sons d'ambiance et éventuellement aux premières interviews (si les contacts ont déjà été pris). (3h)<br />
Entre les animations 3 et 4, les jeunes prennent rendez-vous avec les personnes à interviewer, rédigent les interviews et les textes à intégrer au reportage.<br />
4 et 5. Le projet sonore – Sur le terrain Par petits groupes 'mixtes', ils partent sur le terrain, récoltent interviews et ambiances sonores, en suivant le plan de tournage. Chaque groupe a une liste de tâches bien précises. Fin de matinée, la classe se réunit afin d'évaluer l'état d'avancement, réaliser une première écoute de quelques productions du matin et organiser l'après-midi. (3h à une journée, en fonction de l'avancement)<br />
6. Le montage – comment et pourquoi A partir des reportages enregistrés la semaine précédente, le groupe réfléchit aux effets du montage et apprend à utiliser les options de base du programme informatique (importation de sons/musiques, enregistrement de voix, coupe, fondu). Par sous-groupe,, les jeunes avancent dans leur montage. Le jeune déficient visuel tourne avec l'animateur dans les groupes et donne son ressenti sur chaque séquence. Le plan de tournage a intégré une série de séquences suffisamment indépendantes pour permettre à chaque sous-groupe de travailler sa propre séquence.<br>Une fois le reportage finalisé (monté), il sera diffusé à l'école (élèves participants, élèves primaire, parents d’élèves et équipe pédagogique) Dans le cadre d'heures prises en charge par un professeur de secondaire, les élèves qui ont participé au projet organiseront et réaliseront la promotion du reportage auprès de l'ensemble de l'école mais également à l'extérieur (parents, habitants du quartier, participants au reportage,...) Le reportage pourra être utilisé comme outil de sensibilisation auprès des classes dans le cadre d'un atelier d'écoute active, de réalisation de produits sonores ou pour préparer une découverte du quartier. La classe qui a participé au projet sera reconnue, via la promotion du reportage, comme la référence en matière d'univers sonore. Le projet a été conçu pour pouvoir être facilement reproductible. Les différentes étapes sont clairement identifiables et demandent, hormis le matériel audio, peu d'investissement technique.
- Enregistreurs sonores (de marque Tascam)
- Câbles XLR-Mini jack
- Micros « main » pour les interviews
- Micros « canon » pour les prises de son d’ambiance
- Perches et suspensions
- Casques audio
- Ordinateurs
- Bafles
- Programmes de montage « Sony Vegas »
- Programmes de mise en page multimédia « Klynt »
- Matériel de bureau (crayons, marqueurs, craies, feuilles A4 et A3, ciseaux, colle,…)
- Fiches pédagogiques reprenant le déroulement des ateliers
- Le projet, tel quel, comporte 6 ateliers. Il est important de consacrer minimum 2 ateliers au tournage (prises de sons). L’idéal est même d’en réserver un troisième. Cette étape est celle qui prend le plus temps (mise en place, rappel technique, constitution des sous-groupes, déplacements).
- Veiller à mettre le plus vite possible le matériel dans les mains des apprenants, afin qu’ils réalisent leurs propres erreurs et qu’ils soient efficaces lors des tournages importants.
- Au fur et à mesure des ateliers, les élèves s’approprient le projet. Une fois l’étape, très importante, de l’acquisition des compétences techniques passée, le cœur du projet se concentre autour des tournages. A chaque fois, les élèves ramènent des sons différents, particuliers, bons et moins bons. Il est important de prendre le temps de les écouter ensemble et d’analyser pourquoi certaines sont exploitables et pourquoi d’autres ne le sont pas.