Video

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?

Sarah MARTIN — Mon, 04 Nov 2024 13:57:08 +0000

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?

Le film et les 3 livrets pédagogiques seront disponibles gratuitement sur le si…

Sarah MARTIN lun 04/11/2024 - 14:57

Tags

handicap éducation médias outil représentation film participatif ressource

Audience

Educateurs Enseignants Formateurs Parents Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

Camera-etc – info@camera-etc.be

Nom de votre structure

Camera-etc asbl

Résumé de votre projet

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? est une valise pédagogique d'éducation aux médias (EAM) destinée aux personnes en situation de handicap mental et aux personnes qui les accompagnent (parents, proches, éducateurs…).

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? vise à sensibiliser le public cible à l’utilisation des médias, à la dimension critique de l'EAM et au décodage de l’information, tout en développant une citoyenneté critique et active. Conçu avec 30 adultes en situation de handicap fréquentant le Potelier des Pilifs, ce projet se compose :

- D’un film pédagogique sur la représentation du handicap dans les médias, réalisé en prises de vues réelles et en animation

- D’une valise pédagogique proposant divers supports et activités interactives pour encourager le débat en prolongement du film, ainsi que des ressources documentaires pour approfondir les thématiques abordées. Cette valise se décline en 3 livrets destinés à 3 publics spécifiques : les personnes en situation de handicap, leur entourage proche et les structures qui les encadrent.

Ce projet repose sur un partenariat entre 3 associations aux expertises complémentaires. L’Atelier de Production et Centre d’Expression et de Créativité, Camera-etc possède une expérience significative dans la gestion de créations collectives avec des publics fragilisés. Le centre de jour Le Potelier des Pilifs a une longue expérience avec le public porteur de handicap, comprenant bien ses fragilités face aux médias. Spécialisée en EAM, Icônes Média Production (IMP) contribue à la création d’outils pédagogiques accompagnant des supports audiovisuels. Le film et la valise pédagogique seront disponibles gratuitement sur le site https://www.handicaptoimeme.com/.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : outils, ressources et initiatives pilotes

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Livret 1 : Outil pédagogique destiné aux associations, institutions et organes de formation

Télécharger la fiche

Livret 2 : Outil pédagogique destiné aux parents et relations de personnes en situation de handicap intellectuel

Télécharger la fiche

Livret 3 : Outil pédagogique destiné aux personnes en situation de handicap intellectuel

Télécharger la fiche

Le film et la valise pédagogique comprenant 3 livrets pédagogiques sont disponibles gratuitement sur le site https://www.handicaptoimeme.com/

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

Après recherche de partenaires, de subsides et de documentation sur la thématique, nous avons élaboré une enquête anonyme, à destination des personnes déficientes intellectuellement. Celle-ci avait pour objectif de récolter un maximum d’informations sur le rapport aux médias (télévision, radio, internet, réseaux sociaux) de notre public-cible et d’évaluer leurs besoins en éducation aux médias. Cette enquête a circulé auprès des participants des Pilifs et nous l’avons envoyée à plusieurs institutions accueillant des personnes en situation de handicap. Les données recueillies se sont avérées précieuses lors de la conception des animations qui allaient être menées.

A partir de novembre 2023, nous avons mis en place un atelier récurrent de réalisation au sein du Potelier, à raison de 2 séances par semaine. La trentaine d’adultes fréquentant le centre y était conviée. Ces séances ont permis de récolter leur témoignage, de développer la thématique avec les participants et de coconstruire le film sur base de leurs réflexions et de leurs vécus respectifs. Au fil des semaines, un constat s’est imposé au groupe : les personnes handicapées sont extrêmement peu représentées dans les médias alors qu’ils constituent 3 % de la population mondiale. Les participants se sont interrogés et ont tenté de répondre à la question : A quoi ressemblerait les médias s’ils étaient vraiment inclusifs ? Notre idée première de mener des micros-trottoirs a laissé place à une réflexion plus large sur la représentation des personnes déficientes dans notre environnement médiatique.

Lors du tournage en prise de vues réelles, les adultes ont revisité l’histoire du cinéma en se prêtant au jeu d’acteurs avec beaucoup d’enthousiasme. Ils se sont également mis en scène en se représentant dans les médias actuels ainsi que sur les réseaux sociaux. Ils se sont ensuite rendus dans les studios de Camera-etc à Liège pour y découvrir le cinéma d’animation. Avec l’aide de deux animateurs, ils ont réalisé des images animées dans différentes techniques (dessin animé, papier découpé, objets animés, pixilation). Toute la matière créée par les participants se retrouve dans le film. Une participante interprète avec brio le personnage principal du film, Chantal, que l’on entend tout au long du film.

Parallèlement à la réalisation, nous avons conçu la valise pédagogique d’EAM. Celle-ci sera diffusée à partir de décembre 2024 via le site web Handicap toi-même ! et les réseaux sociaux des partenaires. Gratuite et accompagnée du film, elle sera mise à disposition des personnes porteuses de handicap, des institutions et de toute personne souhaitant mener des activités d’éducation aux médias auprès de ce public spécifique.

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Dans un premier temps, le projet s'est déroulé à Bruxelles, au Potelier, en suivant le rythme des participants. Nous avons organisé un atelier de réflexion et de création audiovisuelle qui avait lieu en moyenne deux fois par semaine. Chaque session accueillait entre trois et quatre personnes, tant le matin que l’après-midi. L'objectif principal était de travailler avec tous les participants tout en identifiant, au fil du temps, un “noyau dur” qui se consacrerait à la réalisation du film.

Durant le projet, les participants ont découvert le cinéma d’animation, un moyen d’expression inédit au sein du Potelier des Pilifs. Accompagnés par deux animateurs-réalisateurs rompus à la création avec des publics spécifiques, ils ont expérimenté plusieurs techniques traditionnelles comme le dessin animé, la peinture, le sable, le volume (avec la création de marionnettes articulées à leur effigie), la rotoscopie sur base de portraits photos, la pixilation, les objets animés, le papier découpé... Lors de ces ateliers, les participants se sont approprié le langage de l’animation image par image, découvrant des affinités avec certaines techniques plus ou moins proches de leur pratique artistique ainsi qu’un nouveau champ des possibles avec la dimension de mouvement insufflée à leurs créations. Une fois les techniques et les principes de base de l’animation acquis, chacun a créé des images animées pour illustrer le propos de manière libre et créative. Ces ateliers ont donné naissance à des séquences animées et poétiques que l’on retrouve tout au long du film

Les prises de vue réelles ont été effectuées à Bruxelles avec une équipe de professionnels de l’image. Cette collaboration a enrichi le projet en intégrant des compétences techniques avancées et une expertise professionnelle, garantissant ainsi une qualité visuelle optimale pour le film.

Ce processus a non seulement permis aux participants de s'impliquer activement dans la création du film, mais a également favorisé leur développement personnel et artistique. En travaillant ensemble, ils ont pu développer des compétences essentielles tout en créant un produit final qui reflète leurs expériences et leurs visions des médias.

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

Le public visé par la valise pédagogique d’EAM est celui des personnes porteuses d’un handicap mental (déficience intellectuelle) en Belgique et en Francophonie. Par effet de rebond, l’outil réalisé s’adresse aussi aux accompagnants de notre public-cible, à savoir : les parents, les éducateurs et autres personnels d’institutions en lien avec le handicap. C’est la raison pour laquelle, contrairement au projet initial, nous avons opté pour la réalisation de trois livrets pédagogiques différents au lieu d’un seul. Il nous a semblé important que tous les acteurs (familles, éducateurs, institutions et personnes en situation de handicap intellectuel) soient associés dans la démarche d’éducation aux médias. Ces trois livrets sont décrits plus bas.

Nous avons élaboré notre projet avec les participants du Potelier (une trentaine d’adultes porteurs de handicap mental) en collaboration avec l’équipe éducative du centre. Le handicap mental est une déficience mentale ou un retard de développement entraînant une limitation des capacités intellectuelles et une limitation dans les apprentissages. Dans son rapport aux médias, il représente donc un public particulièrement vulnérable et fragile dont tout le monde s’accorde à dire la nécessité de l’atteindre et de l’inclure dans les objectifs de l’EAM.

Les personnes en situation de handicap mental rencontrent généralement les difficultés suivantes à prendre en compte :

- Se repérer dans l’espace.

- Évaluer le temps (par exemple : la durée d’une activité, ou sa planification).

- Appréhender les conventions sociales, les règles.

- Faire face à une situation nouvelle, ou imprévue.

- Apprendre et connaître les règles de communication, de vocabulaire.

- Réagir rapidement à une injonction, un besoin, etc.

- Fixer son attention (en général très limitée dans le temps), ce qui rend difficile un apprentissage.

- Conceptualiser, interpréter un événement, comprendre des consignes, une matière, en particulier tout ce qui comporte des notions abstraites.

Ajoutons les difficultés rencontrées spécifiquement dans les formes autistiques du handicap mental :

- Établir un contact avec les autres (vivre dans sa bulle) et communiquer.

- Parfois, mutisme.

- Avoir un contact visuel (en général, ne regarde pas dans les yeux), ce qui donne l’impression aux autres que cette personne ne suit pas la conversation.

- Se concentrer sur autre chose que ses centres d’intérêt.

- Être flexible, face à un changement de situation (qui implique stress et angoisse).

- Grande difficulté à anticiper, planifier et organiser.

Si l’on prend en compte les caractéristiques ci-dessus, il faut nécessairement faire face aux vulnérabilités suivantes :

- L’incapacité à faire face, de façon autonome, à la gestion de ses intérêts.

-Difficulté à défendre/faire respecter sa dignité, son intégrité physique ou psychique et aptitudes sociales délicates : la question des limites, de la transparence (exemple : les données personnelles sur Internet).

- La déficience intellectuelle liée au handicap mental (trouble de la réflexion, de la compréhension et de la conceptualisation). Les compétences de la vie quotidienne qui peuvent être touchées incluent certaines aptitudes pratiques, sociales de base.

- Le décodage au premier degré des informations consultées (réactions émotionnelles) sur les médias. La difficulté à départager virtuel et réalité.

- Une communication parfois difficile, particulièrement pour exprimer ses besoins, ses émotions.

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

Nous avons conçu une valise pédagogique contenant les éléments suivants :

- Un court métrage de 20 minutes traitant du handicap intellectuel et de sa représentation dans des médias

- Trois livrets pédagogiques adaptés contenant des activités interactives : Proposition de canevas pour gérer les débats et temps d’échange afin d’encourager la réflexion.

Livret #1 : Associations, Institutions et organes de formation (éducateurs)
Ce livret est destiné à ceux qui organisent et animent des activités et des débats en lien avec l’éducation aux médias des personnes avec déficience intellectuelle. Il est une aide à l’animation. Ce livret contient également diverses ressources documentaires (filmographie, bibliographie, sitographie) visant l’approfondissement des thématiques abordées.
Livret #2 : Parents et relations de personnes en situation de handicap intellectuel
Il contient des suggestions pour un accompagnement familial des personnes en situation de handicap intellectuel au sujet de l’utilisation des médias et de la nécessité d’une éducation aux médias adaptée.
Livret #3 : Personnes en situation de handicap intellectuel
Le livret donne des informations pour mieux comprendre comment trouver des informations sur les médias et comment apprendre à les utiliser dans la vie quotidienne. Il contient des idées pour agir et utiliser les médias. Il a été rédigé dans un langage accessible (proche du FALC) aux personnes en situation de handicap intellectuel.

Synergie entre le film et les livrets pédagogiques

Le film a été conçu de manière à exploiter le ressenti de chacun, d’exprimer l'émotion, de libérer la parole et de provoquer l’échange. La valise pédagogique est un outil approprié pour canaliser cette parole et la guider vers la réflexion et la prise de recul.

Le film comme outil pédagogique est le point de départ de la réflexion. Il amène à l'émotionnel et au ressenti immédiat (ce que je ressens). Ensuite, vient le retour sur les thématiques du film. Le spectateur est invité à s’exprimer sur ce qui l’a marqué dans le film (Ce qui me concerne, ce que j’ai vécu). La troisième étape est la prise de conscience (Ce que je pense). Le quatrième volet concerne l’appropriation symbolique : les découvertes sur les médias, les expériences vécues via le film et les activités proposées, et enfin les informations reçues (Ce que je vais / peux / veux en faire).

Notre projet contribue au développement des connaissances, des compétences et des pratiques médiatiques des bénéficiaires dans le but de les rendre actifs, autonomes, critiques, réflexifs et créatifs dans leur usage des médias. Il les amène à devenir des citoyens responsables, capables de jouer un rôle actif dans la société. En favorisant leur engagement, le projet leur assure des chances égales d’émancipation sociale. Ainsi, les bénéficiaires acquièrent non seulement des outils pour naviguer dans le monde médiatique, mais ils développent également une conscience critique qui les prépare à s'impliquer pleinement dans leur communauté.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Pour atteindre les objectifs d’EAM avec notre public cible et développer ses compétences médiatiques, nous avons abordé notre travail par les prismes suivants :

UN AXE HORIZONTAL lié à une approche pédagogique reprenant les critères ci-dessous :

- Représentation : S’interroger sur l'image de corps « idéal » (pub, défilé de mode, films hollywoodiens, film pornographique) et sur la place du corps porteur de handicap dans les médias et sa caricaturisation. Invitation à repenser cette représentation et à se la réapproprier.

- Public : S'interroger sur quel est le public visé par un film, un JT, un documentaire, etc. Ensuite, imaginer ce que devraient être ces productions si elles avaient pour public cible les personnes porteuses d’un handicap.

- Producteur : Amener à voir et décoder les messages (positifs/négatifs) que véhiculent les médias ou encore, à prendre du recul à propos des messages séducteurs qui s’y trouvent.

- Langage : Outiller pour mieux comprendre le langage d'une production filmique et s’armer quant aux émotions qu'ils peuvent véhiculer via la construction d’images en PVR et en animation, ainsi que le rôle du son. Exemple : l'émotion qui se dégage d'une séquence en fonction de la musique choisie, l’impact du choix des plans, le rôle de l’animation que l’on retrouve en masse dans les médias.

- Typologie : Apprendre à reconnaître le genre de média utilisé et faire la part des choses entre fiction, réalité et télé-réalité.

- Technologie : Montrer qu'avec les moyens technologiques dont notre public cible dispose (un téléphone portable, une tablette, une webcam, un appareil photo), il peut créer un média. En effet, dans le dernier volet de la valise, il est invité à produire son œuvre (filmique, photo, théâtre, musique, etc.) qui complètera adéquatement la démarche de l’ensemble de la valise proposée.

UN AXE TRANSVERSAL visant les dimensions informationnelle, technique et sociale de l’EAM et l’acquisition des compétences décrites par des actions.

- Dimension informationnelle : Explorer, rechercher, comprendre, décoder, apprécier, créer, classer.
- Dimension technique : Utiliser, maîtriser, sélectionner.
-Dimension sociale : Discerner/reconnaître, réseauter, diffuser, promouvoir.

Par son approche singulière, et par les actions qu'elle propose, la valise permet à son public de cocher la totalité des items de ces deux axes et d’en faire des acquis.

Catégories de médias

Animation

Mystère au labo

Christian Lassaux — Thu, 31 Oct 2024 08:44:24 +0000

Mystère au labo

Senior

Christian Lassaux jeu 31/10/2024 - 09:44

Audience

Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

Maxime Dehaye - maxime.dehaye@centrecultureldeseraing.be

Nom de votre structure

Centre culturel de Seraing

Résumé de votre projet

Mystère au labo est une escape room créée par un groupe de jeunes fréquentant la maison de jeunes du CJPS à Seraing, et encadré par le centre culturel de Seraing. L'univers du jeu s'articule autour des fake news.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : outils, ressources et initiatives pilotes

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

Bien que l'escape room ne soit pas totalement opérationnelle, plusieurs étapes importantes ont déjà été franchies.

Nous avons commencé le projet en découvrant deux escape room à Liège. Ces parties ont été prolongées par des échanges sur les points forts et faibles des salles. Les jeunes se sont inspirés des énigmes et de la scénographie pour proposer des idées.

Après avoir joué, nous avons abordé la thématique des fake news à travers trois ateliers consécutifs. Nous avons interrogé les notions d’information, de cadrage, de théorie du complot, de deepfake, etc.

Ensuite, nous avons imaginé l’univers de l’escape game, écrit un scénario et pensé à des énigmes en lien avec la désinformation. Le but de l’outil est de confronter les joueurs aux fake news en leur suggérant des techniques de vérifications de l’info, ces dernières ayant été découvertes par les jeunes lors des précédents ateliers.

Une fois le jeu pensé, nous nous sommes rendus au centre de ressources B3 à Liège pour programmer à l’aide d’Arduino et penser la scénographie. Deux artistes nous ont aidé à confectionner des énigmes et décorer l'espace.

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Les ateliers ont pris place au centre culturel de Seraing et au centre de ressources B3 à Liège

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

L'escape room sera un jeu semi-numérique. La majorité des énigmes seront accessibles dans une pièce mais les participants devront utiliser du matériel informatique pour s’aider à la résolution des énigmes : scanner un QR Code, accéder à un document en ligne, utiliser une application pour accéder à un contenu en réalité virtuelle, etc. Ces casse-têtes serviront à présenter les outils de vérification de l'info.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Nous avons navigué entre les trois grands objectifs ciblés par l'éducation aux médias (développer chez l'apprenant une analyse critique des messages médiatiques, favoriser l’apprentissage de l’expression et de la communication par les médias et permettre une réflexion sur ses propres comportements à l’égard des médias, tant comme récepteur que comme émetteur).

Pour créer le jeu, les participant.e.s ont d'une part été sensibilisé à la dimension informationnelle de l'éducation aux médias (distinguer une information d'une opinion, sélectionner une théorie du complot ou en créer une) et d'autre part, la dimension technique (s'initier au langage photographique pour repérer des recadrages ou retouches, tourner une vidéo).

Catégories de médias

Autre

Tous les liens vers WitchGamez

Gaming + féminisme : décryptage du média vidéoludique au prisme du genre sur nos réseaux sociaux

Sandy Simoni — Wed, 30 Oct 2024 19:09:13 +0000

Gaming + féminisme : décryptage du média vidéoludique au prisme du genre sur nos réseaux sociaux

Sandy Simoni mer 30/10/2024 - 20:09

Tags

jeu vidéo représentations genre

Audience

Educateurs Enseignants Formateurs Parents Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

contact@witchgamez.com

Nom de votre structure

WitchGamez

Résumé de votre projet

WitchGamez est un collectif qui lutte contre le sexisme dans la pratique du jeu vidéo.
En effet, ce média est présent dans la vie d’un large public diversifié et n’est pas à l’abri du sexisme.

Ce projet a permis la création de contenus originaux et esthétiquement percutants qui entrent dans une logique de décryptage du média vidéoludique au prisme du genre : infographies et visuels, vidéos, articles de blogs, analyses et podcasts.

Ces contenus ont pour objectif de permettre à notre communauté de s’ouvrir à des clés de lecture féministes et d’éducation aux médias mais aussi de toucher un public de plus en plus large et de l’interpeller sur cette problématique sociétale.

Les thématiques abordées sont les suivantes : comment se caractérise le sexisme dans la pratique du jeu video, quels sont les critères d’un jeu video non sexiste, les tropes du jeu video, le pouvoir des communautés sur les stéréotypes, l’importance de la modération, ce que les jeux videos vendent aux garçons, la place des femmes et des personnes queer dans le jeu video, les jeux videos comme espaces de lutte radicale, …

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : Éduquer aux médias par les réseaux sociaux

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Cet outil ludique permet de discuter avec nos publics autour de leurs vécus.

L'apparition des “demoiselles en détresse” dans le jeu vidéo est aussi vieille que celle du héros de jeu vidéo. C’est un personnage récurrent qu’on retrouve dans les plus grosses licences. Vous viennent certainement en tête la princesse Peach ou la princesse Zelda, ces personnages qui ont longtemps été confinés dans ce rôle passif et impotent. Et pour cause, de façon récurrente, la trame narrative des jeux Mario et Zelda amène les princesses à se retrouver dans une situation dangereuse dont elles n’arrivent pas à se sortir seule, elles doivent donc attendre que le protagoniste, un personnage masculin vienne les sauver. Un bel objet de la quête, tout en jupons et boucles blondes.
https://witchgamez.com/blog/la-demoiselle-en-detresse-dans-l-histoire-du-jeu-video

Illustration de notre Haut Fait "Mainsplaining"
https://witchgamez.com/ressources/c-est-quoi-un-haut-fait

Analyse sous forme de post instagram de la couverture et de la réception médiatique des enquêtes sur le sexisme dans les jeux video

Podcasts " En direct de la cuisine"
"C'est le collectif Witch Gamez qui vous parle “en direct de la cuisine", parce qu'il paraît qu'on devait y retourner. Eh bien, c'est fait, mais pas comme ils l'avaient imaginé. Ici, pas de sandwich ni de poulet rôti. Ce qu’on prépare risque probablement d’irriter plus d’un mascu."

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

La première partie du projet s’est concentrée sur l’élaboration d’un plan de travail et du recueil de thématiques à aborder selon les opportunités (actualités, collaboration, …).

Ensuite, une grande étape s’est concentrée sur la recherche de collaborateur.ice.s et de partenaires sur ces différentes thématiques d’une part, mais aussi sur les différentes formes de format (personnes spécialisées sur le montage video, sur la réalisation de podcast, community management et créateur.ice de contenu, etc.).

Une fois ces partenaires sélectionnés, nous avons effectué un travail de cadrage et d’analyse des thématiques, ainsi qu’un suivi assidu des productions.

Enfin, notre rôle a été d’orchestrer toutes ces productions dans un plan de communication pertinent et efficace permettant d’agrandir le public touché par nos contenus.

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Le projet de WitchGamez s'est déroulé principalement dans deux contextes clés.

D'une part, il s'adresse aux pratiquant.e.s du jeu vidéo, un public francophone de 16 à 40 ans, impliqué dans l'univers vidéoludique, tant au niveau des joueurs que de l'industrie.
Ce public, passionné par les jeux vidéo, est engagé sur les réseaux sociaux et représente un relais d'opinion dans leur entourage (famille, amis, partenaires de jeu).

D'autre part, le projet se déroule également dans le secteur associatif et militant, où il s'adresse aux personnes sensibilisées aux problématiques de sexisme et d'inégalités sociales, mais qui sont moins familières avec les pratiques du jeu vidéo.

WitchGamez dialogue aussi avec des politiques, des collectifs militants, des ligues d'esport, et l'industrie du jeu vidéo pour renforcer l'impact de ses actions.

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

Le projet WitchGamez s'adresse à deux publics principaux.

D'une part, il cible les joueurs et joueuses de jeux vidéo, passionnés mais souvent peu sensibilisés aux enjeux critiques et associatifs.
Ces personnes maîtrisent les codes du gaming mais manquent parfois de recul sur les questions de sexisme dans cet univers.

D'autre part, le projet vise un public militant ou associatif, déjà engagé dans la lutte contre les violences de genre, mais qui connaît peu les spécificités du monde vidéoludique.

WitchGamez agit comme un intermédiaire, créant un dialogue entre ces deux publics en leur fournissant des outils et ressources adaptés. En plus de ces deux groupes, le projet touche aussi les entourages des gamer.euse.s, comme le milieu éducatif et familial, pour diffuser ses messages plus largement.

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

Les productions s'organisent autour de 4 types de supports :
- Le blog :
https://witchgamez.com/blog
4 articles de blogs ont été réalisés :
* GTA VI : le représentativité au cœur de la polémique

* La Demoiselle en détresse dans l'histoire du jeu video

* Ce que les jeux video vendent aux garçons

* Le sexisme des jeux video en 6 dimensions

- Les réseaux sociaux (Instagram - Facebook - Twitter) :
https://www.instagram.com/witchgamez/

Nombreuses publications permettant de décoder les mécanismes du sexisme dans la pratique du jeu video.

- Les vidéos :
https://www.youtube.com/@witchgamez

Les vidéos ont pour objectifs de se plonger en immersion dans les réalités vécues par les gameuses en terme de sexisme lorsqu'elles pratiquent le jeu video. Que ce soit par des vidéos de faits réels et de témoignages, ou par une illustration de ce que sont les "haut fait du sexisme".

https://youtu.be/Q8Zw3KA_8WU?si=aiEDJEMsaLAbI07q

Game'Her - émission spéciale "journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes - table ronde Twitch"

https://www.youtube.com/watch?v=3nw8hpm8pbs&t=2s
Une vie pas comme les autres
Dans cet épisode spécial du podcast "Un projet (pas) comme les autres", nous avons le plaisir de recevoir le collectif Witch Gamez. Ce collectif engagé lutte activement contre les comportements sexistes dans et autour des jeux vidéo. Rejoignez-nous pour une discussion passionnante sur leurs actions, leurs expériences et leurs aspirations pour un futur plus inclusif dans le monde du gaming.

- Les podcasts "en direct de la cuisine" :
https://open.spotify.com/show/3TfFvlVCMpnkfjIQdGYcJZ

Ce podcast a pour but de déconstruire les représentations et les idéologies dominantes véhiculées dans les jeux vidéo, et commencer à imaginer un espace vidéoludique plus inclusif et plus riche. Que ce soit dans l'industrie, les représentations, ou au sein des parties multi, quelle place pour les femmes et des minorités de genre ?

Au delà de ces 4 types, nous avons également des outils transmédia tels que le "Bingo d'la gameuZ", reprenant de manière ludique nos haut fait les plus populaires, ainsi que leurs explications.
Les produits d'appels tels que les goodies sont également un point fort du projet dans un but de sensibilisation quand nous rencontrons nos publics en présentiel.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Notre projet d’éducation aux médias poursuit plusieurs objectifs clés.

D'abord, il vise à développer des compétences informationnelles en offrant aux participant.e.s les outils nécessaires pour décrypter l'actualité vidéoludique.

Ensuite, nous renforçons les compétences techniques en fournissant des solutions concrètes face au sexisme dans les jeux vidéo : signaler un comportement inapproprié, comprendre le fonctionnement des modérations, et protéger ses données personnelles.

Enfin, nous mettons au centre les compétences sociales, permettant de déconstruire les stéréotypes de genre dans le gaming, tout en valorisant les identités féminines, queer et racisées dans cette culture.

Tout ceci vise à relier tous les vécus de sexisme et à en saisir la dimension politique.

Catégories de médias

Animation

Infographies

Podcast

Publication sur les réseaux sociaux

Site Internet

Médias, patounage et croquettes

Nathan Uyttendaele — Mon, 28 Oct 2024 17:42:47 +0000

Médias, patounage et croquettes

Les petits chats mignons, c'est en cliquant ici !

Jeune adulte

Nathan Uyttendaele lun 28/10/2024 - 18:42

Qui contacter pour en savoir plus ?

chatsceptique@gmail.com

Nom de votre structure

T'énerve pas, c'est scientifique ! ASBL

Résumé de votre projet

Des petits chats mignons aux aventures aussi folles que colorées pour parler éducation aux médias et esprit critique, ça vous tente ?

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : Éduquer aux médias par les réseaux sociaux

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

Le projet a consisté en la production d'une dizaine de capsules, toute couramment accessible sur la chaine YouTube "Chat Sceptique".

Envie de voir ça ?

Voici des liens directs vers trois de ces capsules :

Pourquoi tu iras ENCORE te coucher trop tard ce soir

https://www.youtube.com/watch?v=v-ljP1xEVkM

Les contes de fées en ligne et leur succès dévastateur

https://www.youtube.com/watch?v=SA5fPg4gwg4

TOUS les raisonnements fallacieux en 10 minutes

https://www.youtube.com/watch?v=3brE46isq5A

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Nous essayons de pousser notre public (les 15-35 ans et plus généralement le grand public) à du recul et à de l'auto-réflexion sur sa relation avec les médias, les réseaux sociaux et le smartphone. Comment ? Via des petites vidéos parfois coup de poing sur des sujets aussi variés que l'attaque que représente le smartphone sur notre sommeil ou encore le piège des algorithmes de suggestions qui nous poussent parfois dans une réalité alternative sans qu'on le réalise avec des conséquences parfois très graves sur notre bien-être. Ces vidéos sont idéales à diffuser en classe !

À travers nos vidéos, nous poussons à cultiver l'art du doute et à réaliser l'existence de mécanismes cachés... poiur le meilleur et pour le pire.

En présentant les personnages de nos capsules sous forme de petits chats aux formes, origines et histoires variées, le projet vise aussi à favoriser la diversité et l'inclusion d'une façon que nous espérons (naïvement) douce, permettant aux spectateurs et spectatrices de s'identifier aux petits chats animés de nos vidéos.

Catégories de médias

Infographies

Publication sur les réseaux sociaux

https://www.youtube.com/@mapremierevoix2024

Ma Première Voix

Sophie Hermant — Thu, 24 Oct 2024 12:38:36 +0000

Ma Première Voix

Sophie Hermant jeu 24/10/2024 - 14:38

Tags

élections 2024 éducation aux médias citoyenneté éducation politique Intergénérationnel primo-votants interviews

Audience

Educateurs Enseignants Formateurs Parents Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

Sophie Hermant et Camille Tilleul, chargées de projet

Nom de votre structure

Club de la Presse du Hainaut-Mons ASBL

Résumé de votre projet

En 2024, beaucoup de jeunes sont amenés devant les urnes pour la première fois (dont certain.es n’ont que 16 ans). “Ma première voix” est un projet d’éducation aux médias porté par le Club de la Presse du Hainaut-Mons qui démarre du constat que beaucoup d’entre eux ignorent comment s’informer sur la manière concrète de voter mais aussi et surtout, sur la façon de poser un choix éclairé et une approche critique quant aux candidat.es et aux programmes.

Partant de ce postulat, nous avons imaginé un programme (rencontres-débats avec des journalistes, hommes et femmes politiques, workshops théoriques et pratiques, visite d’un média, atelier philo ) qui leur a permis de mieux comprendre et de décrypter les mécanismes médiatiques liés à la politique, l’impact éventuel de la tradition familiale sur leur vote et de s’emparer ensuite de techniques et démarches journalistiques pour aller interviewer, en vidéo mobile, un public de seniors autour de cette question “Et vous, comment et pourquoi avez-vous voté pour la première fois ? “.

De ces échanges intergénérationnels ont émergé différentes interrogations sur, entre autres, l'engagement citoyen, leur rapport aux médias et aux politiques (défiance/confiance), l’influence de l’algorithme familial sur les choix qu’ils et elles poseront ou ont posés, l’avenir de la démocratie…

Sur cette base, les jeunes ont réalisé des interviews vidéo pour lesquelles, guidés par nos équipes et partenaires, ils ont eu la maîtrise autant du fond que de la forme.

Ces contenus ont été diffusés, lors de deux grandes soirées-événements autour de ce projet ; une première consacrée aux élections européennes a rassemblé des représentants politiques, des journalistes (politiques essentiellement) ainsi que les participants au projet, jeunes et seniors autour des thématiques centrales abordées dans “Ma première voix”. Lors de la deuxième soirée (axe élections communales), nous nous sommes focalisés sur l’impact des algorithmes et des réseaux sociaux via une conférence-rencontre avec deux spécialistes de la question : Xavier Degraux, expert digital et Elio Acar, producteur de contenus pour des capsules “Sans Langue de Bois” qui vulgarisent la politique belge francophone.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : outils, ressources et initiatives pilotes

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Visuel de la soirée-débat du 14 mai 2024 organisée au Mundaneum

Interviews réalisées par les jeunes après leur rencontre avec les seniors

Vidéo réalisée par Jean-Michel Herbint, journaliste free-lance, lors de la visite d'Antenne Centre par les jeunes participant/es

Vidéo réalisée par Blaise Févry lors de la soirée-débat du 14 mai 2024

Soirée-débat de clôture du projet le 25/09 : "Campagnes politiques sur les réseaux : nouvelles zones d'influence?" en compagnie d'Elio Acar et de Xavier Degraux

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

Première phase :Présentation du projet et prospection

Cette première phase de préparation et de concrétisation du projet comprend les événements suivants :

Présentation du projet aux partenaires :Mundaneum, Picardie Laïque, Technocité, EPN de la Ville de Mons, Magma ASBL, Province de Hainaut, Conseil Communal des Jeunes de Mons, Antenne Centre, NoTélé.

Recherche et identification des publics (primo votants et aînés) :

Assemblée des jeunes de la Province du Hainaut
Conseil communal des jeunes de la ville de Mons
Seniors de Picardie Laïque
Seniors de l’espace public numérique (EPN) de la ville de Mons

Deuxième phase : projet d’élaboration de capsules vidéos par les 16-22 ans et rencontres intergénérationnelles avec les seniors.

Cette phase a constitué le cœur de notre projet. En termes de méthodologie, elle consiste en une série de rencontres soit avec les jeunes, soit entre jeunes et seniors et comprend, pour la plupart des ateliers :

un volet de réflexion sur la thématique du vote : discussion entre eux, discussion avec des expert·es, visite d’exposition, etc.
un volet d’éducation au monde de l’information (parfois lié au monde politique) : coachings techniques à l’aide de matériel mobile grâce aux conseils avisés de professionnels de l’information ou de techniciens, rencontre avec des journalistes professionnels sur la thématique du vote, visite d’un média de proximité et d’un plateau télévisé, etc.
un volet créatif de production vidéo par les jeunes, sur base des conseils reçus lors des coachings.

Concrètement, cette phase s’est déroulée en différents événements :

21/11/2023 : lancement des ateliers avec l’Assemblée des Jeunes de la Province du Hainaut au Gouvernement Provincial de Mons-Hainaut : Après une présentation ludique du projet sous forme de Wooclap sur leurs pratiques médiatiques et intentions de vote, les jeunes ont pu s’inscrire à l’ensemble des ateliers sur base volontaire et directement embrayer sur une formation audiovisuelle initiant aux techniques d’interview, de tournage et de montage.

16/01/2024 : Dialogue puis interview par l’Assemblée des Jeunes de la Province du Hainaut de Marc Sirlereau (RTBF, presse nationale) et Justin Ferring (TéléMB, presse locale) au Gouvernement Provincial de Mons-Hainaut. L’objectif : comprendre comment les journalistes traitent les informations politiques, comment ils couvrent les élections et la campagne électorale et quels sont les ressentis et besoins d'un public jeune sur ces thématiques primordiales mais parfois incomprises ? Au Gvt Provincial

24/01/2024 : Première rencontre avec le Conseil communal des Jeunes de la ville de Mons. Après une visite de l’expo “La fabrique de démocratie” (BELvue Museum), les jeunes s’initient aux techniques d’interview et de captation.

05/02/2024 : Rencontre du Conseil communal des Jeunes de la ville de Mons avec Benjamin Biard (docteur en sciences politiques au CRISP). L’objectif est pour les jeunes de comprendre, par le biais des techniques d’interview, les enjeux du vote chez les primo-votants grâce à un politologue, expert en la matière.

13/03/2024 : Échanges intergénérationnels (jeunes et seniors) et mise en commun des vécus au Grand-Hornu. Objectif : grâce à un atelier de sensibilisation à la philosophie politique dispensée par Nicolas Vico (Picardie Laïque), jeunes et séniors sont invités à déconstruire les clichés qui circulent des uns et des autres et envisager l’implication citoyenne et médiatique avec bienveillance et enthousiasme. Réalisation d’interviews des seniors par l’Assemblée des Jeunes et production d’une capsule vidéo de la rencontre grâce aux conseils avisés de Blaise Févry (Magma asbl) et Pierre-Jean Burrion.

16/04/2024 : atelier d’éducation aux médias à La Louvière, au Gazomètre, suivi d’une visite d’Antenne Centre et rencontre avec son directeur, Michaël Kaibeck. L’objectif de compréhension du travail journalistique se poursuit et se concrétise dans les locaux de ce média local. Réalisation d'interviews + montage (avec Blaise Févry, Magma ASBL)

22/04 2024 : Atelier de sensibilisation à la philosophie politique par Picardie Laïque

14/05/2024 : Soirée-débat de clôture au Mundaneum : diffusion des capsules vidéos réalisées par les jeunes sur leurs rencontres avec les séniors, rencontre-débat avec des journalistes et avec des représentants de 4 partis politiques.

17/10/2024 (hors projet) : atelier de débriefing du projet avec l’Assemblée des Jeunes de la Province du Hainaut.

Troisième phase du projet : rencontre avec les 18-25 ans sur le vote, les nouveaux médias et l’intelligence artificielle

L’aventure se poursuit donc avec un public de 18-25 et une proposition de 2 stages “Twitche l’info” qui avaient pour but d’explorer les fake news et deep fakes, d’apprendre à décrypter l’information, à comprendre sa construction et à la construire eux-mêmes avec une approche journalistique, tout en détectant comment l’IA peut aider ou induire en erreur. A l’instar de ce qui a été fait avec les 16-22 ans, cette approche se base sur un dialogue autour des usages médiatiques des jeunes, des rencontres avec des journalistes et des communicants professionnels, des échanges avec des spécialistes et des aînés, des visites de médias (NoTélé) et des ateliers. Concrètement, les stagiaires doivent produire du contenu journalistique pour alimenter et animer une session live sur Twitch façon JT avec des invités.

Malheureusement et malgré les nombreuses relances, les deux stages prévus du 19 au 23/08 et du 9/09 au 13/09 ont été annulés, faute d’inscriptions.

Le projet “Ma première voix” se clôture malgré tout en beauté, avec une soirée-débat à laquelle un public venu nombreux (près de 80 personnes dont environ 50% de 18-25 ans) rencontrent Xavier Degraux (formateur et consultant en marketing digital et réseaux sociaux) et Elio Acar (vidéaste, créateur de contenu spécialisé dans la vulgarisation politique et étudiant en sciences politiques à l'ULB) autour de la thématique “Campagnes politiques sur les réseaux : nouvelles zones d’influence?”

Nous avons aussi profité de l'opportunité de la soirée-débat “Culture Parti(e)” organisée par le Comptoir des Ressources Créatives de Mons pour mobiliser les jeunes du Conseil Communal de Mons autour de la question de la place de la culture dans les programmes électoraux des différents partis se présentant aux élections communales. Ils ont participé au débat en posant leurs questions depuis le public mais également en interviewant les participants via un “vidéomaton”, concept imaginé et chapeauté par Magma ASBL.

Un journaliste indépendant, Jean-Michel Herbint, a accompagné nos activités, lors de moments-clés du projet. Il en a tiré des reportages , soumis systématiquement ensuite aux participant/es pour les analyser et les décrypter. Une manière, également, de garder trace de l'initiative et de devenir notre propre média.

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Les ateliers de rencontre entre les jeunes et les seniors ont été organisés dans des lieux diversifiés et adaptés aux événements et aux objectifs des activités : le Grand-Hornu, le Gazomètre, Antenne Centre, le Mundaneum, le Click, l’Espace Public Numérique de Mons, les salles dédiées aux ateliers au sein du Gouvernement Provincial…

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

Nous avons travaillé avec un public intergénérationnel (intégré au projet sur base volontaire), mélange de grands adolescents et jeunes adultes entre 16 et 22 ans (primo-votants), de parents et des grands-parents qui votent et qui perpétuent la tradition ou bien se définissent comme étant en rupture avec le “On a toujours fait comme ça”.

Pour cela, nous avons travaillé avec le Labo Philo de Picardie Laïque et l’atelier seniors de l’EPN de Mons, qui ont été, tout au long du projet, nos relais privilégiés pour le public des plus de 60 ans.

En ce qui concerne le public jeune, nous avons travaillé avec l’Assemblée des Jeunes de la Province de Hainaut : ce public rassemble des jeunes entre 16 et 19 ans. Ils sont 56 à siéger, choisis par leurs pairs, et ont 2 ans pour construire des initiatives. Au début de leur mandat, ils ont la possibilité de s’inscrire dans l’un des 3 ateliers proposés par différentes associations. Pour accompagner cet exercice de l’apprentissage de la démocratie nous leur avons proposé de rejoindre nos ateliers.

Ces groupes sont hétérogènes en termes d’âge et de provenance : des jeunes de 16-22 issus de différentes associations ou clubs. Nous avons donc adapté notre discours et nos approches à ces différentes réalités

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

Après avoir reçu une formation et un accompagnement de la part de professionnels sur les techniques journalistiques de recherche d’information et d’interviews, les jeunes ont été amenés à rencontrer des personnes âgées sur la thématique du vote et à produire des vidéos retraçant ces interviews.

Ces vidéos, réalisées par les jeunes, ont été postées sur une chaîne YouTube spécialement créée pour ce projet.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Développer la conscience médiatique - Décryptage, analyse et esprit critique des contenus politiques et des pratiques informationnelles - Favoriser le dialogue entre les médias et leur public “ comment leur travail est-il perçu ? “

Dans sa généralité, l'éducation aux médias a pour objectif de former les individus à comprendre, analyser, évaluer de manière critique les médias et les informations qu'ils diffusent mais aussi à produire de manière responsable et créative dans ce contexte médiatique. Une mission qui se complexifie dans l’ère de la diffusion des informations sur les réseaux sociaux numériques.

Notre projet tend à développer la conscience médiatique par la sensibilisation de nos publics cibles, aux différentes formes de médias, à leurs modes de fonctionnement, à leur façon de “fabriquer” les informations politiques.

L’objectif est de permettre aux individus de prendre conscience de la manière dont les médias de tous types façonnent les opinions, les valeurs et les comportements en période électorale, en questionnant les usages médiatiques.

Le projet entend favoriser l’analyse, l’approche et la compréhension critique des médias en utilisant le décryptage des contenus médiatiques. Nous souhaitons également par le biais d’une approche professionnelle former les individus à devenir des producteurs de médias/contenu plutôt que de simples consommateurs. Cette démarche intègre l'apprentissage de compétences de production vidéo, d'écriture journalistique, de montage audiovisuel et de création de contenus en ligne.

Dans cette société hyper médiatisée, le projet intègre dans la démarche, la citoyenneté médiatique et responsable en outillant les publics ciblés des clés de compréhension liées aux droits et responsabilités de la liberté d'expression, à la compréhension des enjeux de la désinformation et à la promotion de l’éthique et de la responsabilité des journalistes.

Le projet tend également à développer des compétences en recherche d'information à l'ère du numérique. Trouver, évaluer et utiliser de manière critique l'information en ligne est essentiel en mettant l'accent sur la fiabilité, l'objectivité et la vérification des sources.

Le projet a enfin une finalité émancipatrice puisque ses participants sont sollicités à avoir une réflexion sur leur rôle en tant que citoyen mais sont également invités à prendre conscience de la façon dont est prise en compte leurs opinions et leurs sensibilité à travers les médias et à travers la politique. Ils deviennent enfin des acteurs de cette émancipation et de cette expression en produisant les vidéos.

Catégories de médias

Lien vers le dernier jeu vidéo produit dans le cadre de Très Gros Plan

Très Gros Plan

Sylvain Gressier — Thu, 16 Nov 2023 13:24:27 +0000

Très Gros Plan

Sylvain Gressier jeu 16/11/2023 - 14:24

Tags

Intelligence artificielle intelligence collective création de média créativité éducation aux jeux vidéo jeux vidéo cinéma réseaux sociaux modulable Jeux information outils pédagogiques

Audience

Educateurs Enseignants Formateurs

Qui contacter pour en savoir plus ?

sylvain@cfaasbl.be

Nom de votre structure

CFA

Résumé de votre projet

Très Gros Plan propose des animations, outils pédagogiques et formations en éducation aux médias à destination du secteur associatif et scolaire. Lancé en 2023 le projet se déploie actuellement sous formes de cycles thématiques tels que Cinéma & Jeux vidéo, Image & intelligence artificielle ou l'Education aux médias par le jeu.

C'est également un espace de recherche et de création qui s'intéresse en particulier aux formes médiatiques les plus contemporaines, leurs usages et évolutions techniques, ce afin de concevoir et dispenser des activités accessibles à toutes et facilement transmissibles aux encadrantes et encadrants pédagogiques.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : outils, ressources et initiatives pilotes

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

Très Gros plan a initié deux cycles thématiques en 2023

Chaque cycle se décompose en trois volets :

- Le laboratoire est un temps d’exploration et d’expérimentation, en collaboration avec une ou plusieurs structures partenaires. On y conçoit les modules qui seront expérimentés en atelier.

- Les ateliers sont les temps d’adaptation et d’animation avec publics. Ils touchent prioritairement des publics captifs fragilisés, en partenariat avec des associations de première ligne.

- La conception d’un compte rendu reprenant le processus parcouru et l’évaluation de chaque atelier est produit au terme du projet et mis en forme de manière à inclure des fiches pratiques de modules d’animation diffusable auprès des encadrants de tous bords.

Cinéma & Jeux vidéo

D'un point de vue analytique, ce cycle corrèle deux formes médiatiques afin de définir leurs similitudes, leurs singularités et leurs porosités.

D'un point de vue opérationnel, on part du 7e art, pratique artistique canonisée, dont les identités esthétiques, la sémantique ou encore la maitrise technique sont assez largement connues pour développer de nouvelles approches pédagogiques au gré des possibilités qu'offre le format vidéoludique.

Après une phase laboratoire initiée en janvier 2023, en partenariat notamment avec Arts & Publics ASBL, nous expérimentèrent ce module d'atelier entre avril et juin avec un public d’une dizaine d’enfants de 8 à 12 ans bénéficiaires du Caria ASBL. Atelier basé sur la conception collective d’un jeu vidéo sous forme de Visual novel, une forme de jeu tenant compte des choix du joueur et offrant différentes résolutions en fonction de ceux-ci, on y travailla notamment la prise de vue, les questions d’écriture collective à travers l'élaboration d'un univers cohérent, l'écriture d'une histoire, de dialogues et de création de personnages, de narration non-linéaire et de représentation numérique.

Ce module a ensuite été adapté à un public plus âgé et expérimenté à partir d'octobre 2023 jusqu'à fin mars 2024 avec les jeunes du Tamaris ASBL, sous la forme de rendez-vous hebdomadaires, ainsi que d'un stage d'une semaine lors des vacances de Toussaint. Un public avec des enjeux propres qui demanda un travail important en amont. Une dimension de médiation vidéoludique a notamment été introduite ainsi qu'un important travail autour de l'IA générative d'images et une approche de la création scénaristique par le jeu de rôle a été développée.

Narrations médiatiques.

Nous avons lancé en janvier 2023 une première phase de conception de module de formation autour de l'enjeux de la désinformation qui clôturait un travail préalablement développé tout en ouvrant une première porte sur la question de l'intelligence artificielle en questionnant les usages possibles et implications probables des alors tout récents moteurs de création visuelle Stable Diffusion et Midjourney.

Ce travail s'est développé au fil des mois et deux modules de forme courte (3h) ont été crées

- Mon conte Instagram : Un atelier basé sur la narration médiatique, sa propagation et son évolution au gré du temps et des intermédiaires.

On y fait un parallèle entre la forme multiséculaire du conte et celle, très contemporaine, des réseaux sociaux, afin d’étudier dans un cas, comme dans l’autre, comment une narration se déploie et se transforme au fur et à mesure de sa diffusion.

- Création et réception de l'information : Un atelier en deux temps. D’une part, la création d'une Une de journal, par des jeux de découpage et de collage. D’autre part, un exercice de détournement sur base de séquences vidéo semblables par l’image mais dissemblables par le son afin d’identifier comment celles-ci sont reçues par le·la spectateur·rice.

En 2024, nous avons réalisés un atelier podcast en janvier et février avec des adultes de tous âges primo-arrivants en cours d'alphabétisation au sein du CARIA asbl. Durant cet atelier,les participant.e.s ont découverts le podcast et les techniques sonores de base avant de se lancer dans un processus d'écriture et d'interviews qui déboucha sur une émission de 34 minutes consacrée à différentes problématiques quotidiennes comme l'accès aux soins ou au logement.

Durant les vacances de Carnaval, nous avons menés un stage auprès d'enfants de 6 à 12 ans au sein des Ateliers Populaires à Bruxelles lors duquel nous avons réalisés une BD collective intitulée "L'histoire dont vous êtes le héros". Les enfants ont pu découvrir la bande dessinée et ont élaborés collectivement l'histoire, les dialogues, les dessins... au sein d'in projet qui utilise les principes de la narration non-linéaire.

En mars 2024, un atelier BD et découverte de l'IA générative d'images s'est tenu au sein du CARIA asbl avec des enfants de 9 à 12 ans.

Formations

Une série de formations interprofessionnelles en partenariat avec le Studio 43 à Dunkerque a également vue le jour dans le cadre de ce projet. Deux formations sur les techniques de bruitage et de montage adaptées au secteur de l'animation socio-culturelle ont déjà eu lieu et deux sont à venir concernant la conception de jeux vidéo et le montage audiovisuel au travers de l'outil Mashup Table.

En septembre 2024, nous avons donné des formations résultant de ses laboratoires et ateliers auprès de professionnel.le.s des secteurs Jeunesse et Education Permanente: une formation "Cinéma et jeux-vidéo", une formation "Intelligence Artificielle" et une formation "Narrations médiatiques".

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Le projet s'est principalement déroulé à destination des publics du secteur de la jeunesse et de l'aide à la jeunesse, même si la nature des activités développées ne les restreignent en rien à ces secteurs spécifiques, mais sont également exploitables en environnement scolaire, comme cela a été le cas lors de la semaine d'Education aux médias de la Fédération Wallonie Bruxelles où on été dispensé, en classe de secondaire, des animations relatives à la création et réception de l'information et à la narration médiatique au travers de réseaux sociaux. Nous avons également eu en formation des animateur.rices en Education permanente, secteur également visé par nos activités, avec lequel plusieurs animations et formations sont prévues en 2024.

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

Pour le CARIA asbl, les enfants de 8 à 12 ans sont issus du quartier des Marolles à Bruxelles. L'activité s'est déroulé dans le cadre des ateliers « expression et création » proposée par le CARIA asbl, reconnu en éducation permanente et cohésion sociale le mercredi après-midi.

L'activité avec les adultes de 18 à 81 ans s'est déroulé le mercredi matin dans le cadre des ateliers "mercredi citoyen" dispensés par l'association.

Les Ateliers Populaires également situés dans le quartier des Marolles accueillent des enfants de 6 à 12 ans tout au long de l'année.

Les adolescentes et adolescents de 14 à 18 ans sont placés par décision de justice au Service résidentiel spécialisé Tamaris à Etterbeek. Il s'agit d'un public particulièrement fragilisé, en situation de rupture familiale et sociale. En marge des ateliers avec les jeunes, des formations pratiques furent également dispensées aux éducateur.rices.

Les encadrants en éducation aux médias sont des professionnels reconnus ou en formation de ce secteur spécifique ainsi que des animateur.rices jeunesse et/ou éducation permanente souhaitant rajouter une corde à leur arc.

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

L'appel a projet a permis la production de deux jeux vidéos, le premier " Quelle fin d'année" est disponible en ligne à cette adresse https://pigeon-tgp.itch.io/quelle-fin-dannee et le second est en cours de postproduction.

Une BD collective "dont tu es le héros" a été réalisée ainsi qu'un podcast.

Nous avons également produit une série de fiches d'activités pédagogiques sur la désinformation dans le cadre du cycle Narrations médiatiques qui sera prochainement diffusé.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Très Gros Plan a pour objectif d'être un acteur du développement de l’EAM en FwB en concevant et diffusant de nouvelles pratiques dans le secteur de l’animation à destination de la jeunesse et de l’Education Permanente.

Les modules d’animations ont pour objectif d’être innovants dans leur approche des médias, tout en restant accessibles à des encadrantes et encadrants n’ayant pas de compétences poussées en EAM.

Ils promeuvent une approche créative et ludique de l’EAM à même d’investir le plus large spectre de publics avec une attention particulière portée aux populations les plus en marges.

Catégories de médias

Animation

Jeu

Photo

Publication sur les réseaux sociaux

Le Bruit des Bots

Dorian Schyns — Tue, 14 Nov 2023 14:16:55 +0000

Le Bruit des Bots

Jeune adulte

Dorian Schyns mar 14/11/2023 - 15:16

Tags

vidéos théories du complot maison de jeunes

Audience

Educateurs Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

info@barricade.be

Nom de votre structure

Barricade A.S.B.L.

Résumé de votre projet

Le projet consistait à concevoir une séquence d’animations centrée sur le décodage des éléments formels des vidéos de théories du complot présentes sur les réseaux sociaux et d’ensuite animer cette séquence dans des Maisons de Jeunes.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : Éduquer aux médias par les réseaux sociaux

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

- rencontre avec les Maisons de Jeunes et adaptation du projet à leurs besoins

- documentation

- mise au point de l’animation

- animations (+ montage de vidéos qui en résultent)

- événement de clôture

- projection des films réalisés avec la MJ au Terrain d’Aventure en présences des MJ partenaires et des parents des jeunes

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

Avec quatre Maisons de Jeunes de Liège.

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

Jeunes adolescents (entre 11 et 23 ans), scolarisé·e·s, vivant à Liège ou dans les communes avoisinantes et fréquentant les MJ.

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

De courtes vidéos parodiant les vidéos complotistes trouvées sur TikTok.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Par l’exercice de l'analyse formelle et l'exercice de la parodie, donner aux jeunes les outils pour reconnaître une vidéo complotiste.

Catégories de médias

Les Toiles, un cinéma destiné aux publics invisibilisés des salles

Sylvie Traisnel — Tue, 14 Nov 2023 10:33:06 +0000

Les Toiles, un cinéma destiné aux publics invisibilisés des salles

Site internet EmpreinteS et de son activité Les Toiles

Sylvie Traisnel mar 14/11/2023 - 11:33

Audience

Autre

Qui contacter pour en savoir plus ?

Sylvie Traisnel

Nom de votre structure

EmpreinteS - Freyja asbl

Résumé de votre projet

EmpreinteS est un cinéma itinérant coordonné par l'asbl Freyja allant d'un lieu à un autre au plus près des publics. Avec son activité Les Toiles, notre cinéma itinérant destine ses projections aux publics qui n'ont pas accès pour raisons sociales, carcérales et médicales aux salles de cinéma et en sont invisibilisés. Notre leitmotiv est d'utiliser le cinéma comme levier à la rencontre et animer des échanges autour des films avec des professionnel·les du monde du cinéma et de l'éducation à l'image. Passer un bon moment, poser un nouveau regard et aiguiser une réflexion critique.

A quel volet de l’appel à projets avez-vous participé

Appel à projets : outils, ressources et initiatives pilotes

Lien vers un site web ou un réseau social relatif à votre projet

Le comédien Marc Zinga à la maison de détention de Berkendael pour du lien et de l'éducation aux médias à travers le film "Augure" (Baloji, 2023) avec Les Toiles.

De la rencontre et de l'éducation aux médias à travers le cinéma à la maison de repos à Waterloo avec Les Toiles.

Quelles ont été les étapes clés dans la réalisation de votre projet ?

Actif depuis septembre 2021, notre cinéma s'adapte à chaque lieu et chaque public.

En 2023-2024, 4 lieux étaient nos partenaires à Bruxelles et en région wallonne. Notre équipe a installé son cinéma chaque mois et animé des échanges autour des projections :
•    à la maison de repos Le Parc de la Cense de Waterloo,
•    à la maison de détention de Berkendael à Forest,
•    à la prison de Leuze-en-Hainaut,
•    au centre d’accueil DoucheFLUX à Anderlecht.

40 projections ont été organisées en un an, une par mois et par lieu. La programmation est pensée avec et pour le public, ce qui permet de projeter des œuvres variées. Celles-ci apportent de la matière à chaque fois différente ouvrant un échange riche animé par notre équipe autour du cinéma, de sa réalisation et thématique.

Avant la rencontre de nos publics-cibles, il s'agit de bien nous intégrer au sein des lieux-partenaires et construire ensemble les projections dans leurs espaces. Le but étant de mieux comprendre leur fonctionnement, leur réalité, leur terrain quotidien avec le public. Plusieurs réunions de préparation et d'évaluation sont ainsi organisées avec la direction ou les chargé·es de projets des lieux-partenaires. En parallèle, notre équipe et et nos volontaires se réunissent mensuellement pour penser la programmation, préparer les projections et les échanges.

La programmation s'adapte toujours au lieu et au public. Sur l'année, nous avons organisé et animé dans chaque lieu, un parfois deux ateliers de réflexion à la programmation afin de penser avec nos publics-cibles aux films et aux thématiques. Cette approche aide à entrer en contact et prendre le temps pour écouter, échanger et donner la parole. Une façon aussi d'évaluer constamment notre activité. Ces évaluations se font aussi de façon informelle avant et après les projections avec des personnes venant naturellement vers nous.

Le moment-clé de notre activité est la projection. Imaginez un peu, un cinéma qui se monte en 1h30 et se démonte en moins de 45' rendant le lieu à notre partenaire comme il nous l'a donné 5h plus tôt. Dès notre arrivée et notre installation, la rencontre se crée avec certain·es de nos publics. Au moment de lancer le film, après une brève introduction, nous éteignons les lumières et nous nous tournons toutes et tous vers l'écran. Le moment de communion qui existe alors continue lors de l'échange que nous animons autour de ce que nous avons vu, ce que nous avons ressenti ou pensé. Chaque projection étant unique, la rencontre l'est tout autant. Notre équipe s'adapte encore et rebondit au lien qui se créé individuellement et collectivement.

Lors de nos projections, nous avons la chance de recevoir régulièrement des invité·es du monde du cinéma. Nos animations et nos échanges vont ainsi un cran plus loin de la sorte. Le lien de relation de confiance que nous tissons avec nos partenaires du cinéma permet d’inviter des professionnel·les comme Marc Zinga en mars à la maison de détention de Berkendael comédien dans "Augure" dans le cadre du festival A Films Ouverts ou Julien Henry à la prison de Leuze-en-Hainaut réalisateur de "Se crasher pour exister" dans le cadre du Mois du doc.

Entre le 1e octobre 2023 et le 30 septembre 2024, 40 projections ont été organisées et près de 700 personnes rencontrées au sein de nos 4 lieux-partenaires.

Dans quel(s) contexte(s) (lieu ou secteur) s’est déroulé votre projet ?

En 2023-2024, notre projet s'est déroulé dans 6 secteurs différents :

- le secteur carcéral : notre expérience avec la prison de Leuze-en-Hainaut s'étoffe. Entrer à la maison de détention de Berkendael de Forest a demandé moins d'effort. Comprendre les rouages d'un monde carcéral dans notre monde. Néanmoins, ce dernier lieu étant nouveau et l'équipe sans cesse en renouvellement, nous avons découvert un autre fonctionnement avec lequel collaboré ;

- le secteur médical : une maison de repos est un lieu médicalisé avec tout ce que cela implique. Ce lieu a envie de nous intégrer depuis le début et d'amener plus de culture auprès de ses résident·es ;

- le secteur social du sans-abrisme : notre projet est déjà actif depuis septembre 2021 à DoucheFLUX, ce qui permet de continuer d'y développer notre activité ;

- le secteur créatif et professionnel du cinéma et de l'éducation aux médias : primordial à notre projet bien sûr. Sans le secteur professionnel du cinéma, pas de films à proposer à nos publics-cibles. Réalisation, production, distribution, diffusion, animation, éducation aux médias, festival, notre projet élargit à chaque fois son univers afin de collaborer et adapter les meilleures projections et rencontres à nos publics ;

- le secteur du bénévolat : notre projet met en avant le rôle actif des citoyennes et citoyens prenant part au montage de notre cinéma itinérant, nos projections et nos rencontres. Nous rappelons qu'il est primordial d'estomper les barrières sociales et culturelles ;

- le secteur de l'entrepreneuriat : depuis le début, nous avons pensé notre activité sur la durée, pour les publics rencontrés cette année et pour les prochains. Notre activité se développe, comme nos partenaires et nos publics. Nous avons baigné dans la création d'emplois en 2023. Notre premier ETP a perduré en 2024 avec des objectifs précis de le pérenniser et de le développer.

Quelles sont les caractéristiques du(es)public(s) auquel il s’adresse ?

4 lieux = 4 publics caractéristiques. Pour chaque public, les caractéristiques ont été étudiées en amont grâce au lieu-partenaire qui le connaît très bien. Le lieu a précisé de nombreux points au fil du projet afin d’adapter nos rencontres et nos animations. Via ces collaborations, nous avons rencontré nos publics-cibles constitués d’adultes uniquement.

Maison de repos Le Parc de la Cense à Waterloo : des personnes seniors mixtes âgées de 65 à 100 ans avec une majorité de femmes. Ces personnes résident en maison de repos après une vie bien remplie et en vue de finir leurs jours dans un contexte humain et social. Elles sont plutôt issues d’une classe sociale aisée et ont une soif d’arts et de culture. Ici notre attention et notre adaptation furent portées à l'âge élevé des personnes, à leur compréhension auditive, visuelle et cognitive, ainsi qu'à l'équipe de permanent·es de la maison ;

Maison de détention de Berkendael à Forest : des hommes adultes condamnés à une peine carcérale de moins de 3 ans en réinsertion sociale et professionnelle (objectif du lieu). Le public est en perpétuelle mouvance car certains sortent, d'autres ont des permissions de sortie courte et d'autres arrivent ;

DoucheFLUX asbl : des personnes adultes mixtes vivant de façon précaire voire à la rue, en marge de la société et venant au centre de jour pour des raisons fondamentales d'hygiène, de nourriture, de sociabilisation mais aussi en vue d'un soutien de réinsertion sociale et culturelle. Nous avons prêté attention à l'inclusion de chacun·e sans différence d'âge, d'origine ou de langue ;

Prison de Leuze-en-Hainaut : des hommes adultes purgeant des peines d'au moins 3 ans et qui ont quasi aucun échange avec l'extérieur. Nous portons une attention particulière à la bonne collaboration avec la direction de la prison et son équipe de surveillant.es ainsi qu'à une bonne communication vers les détenus. Notre équipe est aussi attentive à l'échange constructif avec un public détenu qui se sent souvent dépossédé de tous droits humains.

Nous pensons aussi à 2 de nos publics importants sur l'ensemble de l'activité :

- nos bénévoles,

- les personnes professionnelles du cinéma.

Décrivez quel type de ressources/outils/médias vous avez produit ?

Nous avons créé des outils non palpables. Nous avons créé du lien avec des personnes en marge de notre société. Au-delà du média cinéma et des discussions autour, cela se traduit par une réflexion perceptible lors des échanges.

"Ce que vous faites devrait être remboursé, c'est comme un médicament" un bénéficiaire à DoucheFLUX asbl lors d'une projection.

Quels objectifs d’éducation aux médias avez-vous poursuivi ?

Utiliser le cinéma comme support permet de donner la parole à des personnes qui ne l’ont que trop rarement - voire jamais - de réfléchir ensemble à la société et d'aiguiser les réflexions par des rencontres et des échanges.

Sensibles à créer un véritable dialogue, les ateliers de réflexion à la programmation que nous créons sont la base pour faire remonter des informations cruciales des publics. Nous les aidons à faire ressortir les thèmes des films souhaités. Nos public s montrent l’importance de vouloir se positionner au sein de la société dont ils sont en marge pour différentes raisons. Nous participons à un enjeu de citoyenneté active et responsable en pensant ensemble la programmation et en les aidant à s’approprier l’œuvre en tant que spectateur·ice.

Soutenir et participer au développement de l’esprit critique de nos publics par l’éducation au cinéma est un enjeu précis. Durant nos ateliers, nos projections et nos échanges, nous tendons à rendre nos spectateurs et spectatrices critiques en proposant des pistes de réflexion. Nous diversifions la programmation pour varier les thématiques mais aussi la forme et le genre, ce qui amène des échanges riches et complémentaires.

Il s’agit de publics peu conscients des sorties en salle. Notre équipe est alors attentive de proposer une diversité alliant fond, forme et actualités cinéma pour être en lien avec la société. La diversité de films alimente une diversité de sujets et d’émotions à partager avant, pendant et après la projection.

Quel que soit son sujet et son angle, chaque film constitue une richesse pour se situer et évoquer un point de vue comme un vécu. Le public, spectateur, prend activement part aux échanges. La forme visuelle et sonore est abordée autant que le fond. Cette approche créative est mise en lumière grâce à la présence régulière d'invité·es.

En accompagnant le film dans l’analyse de sa dimension créative avec le ou la cinéaste, nous offrons à nos publics spectateurs des occasions de percevoir comment est construit le cinéma d’un angle social, culturel et artistique. Nous l'abordons avec l’objectif d’amener une approche critique du cinéma par le cinéma. Aussi, nous incitons et invitons chaque personne à être active dans sa réflexion et à être critique sur le fond en tant que citoyen·ne afin de mieux comprendre la société dans lequel nous évoluons, d’en déconstruire les représentations et de s’exprimer.

Catégories de médias

Autre

Maison des Cultures Vidéoludiques

Ekin Bal — Wed, 08 Nov 2023 13:12:00 +0000

Maison des Cultures Vidéoludiques