Deux mois après les attentats et après avoir fait une recherche approfondie, l'ODI pose ici une analyse du traitement médiatique des événements de janvier 2015. Les agissements, notamment des chaînes d'information en continu, a été critiqué. Avec du recul, l'ODI réfléchit aux éventuelles fautes de déontologie journalistique qui auraient été commises. Une forme de dramaturgie s'est écrite au cours des 55 heures qu'on duré les événements, et « à certains moments on a approché l’emballement, le public a parfois eu l’impression d’être embarqué dans une série TV scénarisée ». Ce rapport questionne l'utilisation des mots et des images, la notion de dignité et de droit à l'anonymat, la notion de scoop et la recherche vérifiée de sources. Le document est un constat. Il offre des pistes de débat pour questionner la fiabilité de l'information « en direct ».