Au lendemain des attentats, la presse a focalisé son attention sur les quelques élèves qui, dans les écoles, n'avaient pas respecté la minute de silence, ou tenu des propos choquants. Cette professionnelle nous parle de la réaction de ses élèves telle qu'elle l'a collectée : souvent respectueuse, souvent argumentée. Elle pointe la presse, qui est selon elle toujours prompte à pointer les jeunes de banlieue, l'Islam par amalgame, et en oublie les propos extrémistes que n'ont certainement pas manqué d’exprimer les sympathisants du Front National, par exemple.