S’ils ne sont pas muselés par le pouvoir en place, les réseaux sociaux offrent aux internautes cette possibilité, relativement récente, de pouvoir donner à tout moment son avis sur n’importe quel sujet en s’adressant instantanément à un très large public. Cette nouvelle manière de communiquer, de manière totalement horizontale, tranche avec le passé où seulement un petit groupe de personnes (experts, responsables politiques, journalistes, artistes…) avait droit à la parole.

En décembre 2010, lors du « Printemps arabe », les manifestations et les soulèvements populaires ont notamment pu prendre de l’ampleur grâce aux réseaux sociaux. À l’époque, ces derniers semblaient représenter un espoir pour la démocratie. Depuis, d’autres exemples ont démontré qu’ils étaient aussi être de redoutables outils de propagande et de manipulation d’opinion.

Les réseaux sociaux ont parfois impacté l’histoire; c’est le cas du Brexit qui, depuis, est devenu un cas d’école en la matière. La Belgique est championne d’Europe en ce qui concerne les dépenses publicitaires de ses partis sur les réseaux sociaux. Et ce sont les partis extrémistes ou nationalistes, de droite comme de gauche, qui sont les plus actifs dans ce domaine.

Comme nous allons le voir dans cette vidéo, les réseaux sociaux sont parfois une opportunité, parfois une limite pour notre démocratie et ses libertés fondamentales.

Pour en savoir plus : lire le carnet « Repères » sur « l'impact des réseaux sociaux sur la démocratie ».